Aussi complexes soient-elles, les hormones sont des substances chimiques, produites naturellement par notre organisme. Agissant directement sur les innombrables récepteurs des cellules, les hormones sont nombreuses et variées, et leurs effets, liés directement à leur nature, pourront alors profiter aux sportifs de tous niveaux mais aussi quelle que soit la pratique sportive concernée. Si il reste difficile de dresser une liste exhaustive de toutes les hormones secrétées par l’organisme humain, on peut néanmoins distinguer deux grandes catégories de ces hormones, présentant des effets bien différents sur l’organisme : les hormones anabolisantes et celles qualifiés de catabolisantes.
Les hormones anabolisantes, un apport bénéfique pour l’organisme
Comme leur nom l’indique, les hormones anabolisantes reposent sur le système de l’anabolisme. Ce dernier permet la synthèse de molécules par notre organisme, rendant leur assimilation aussi naturelle qu’inéluctable. Il s’agit alors de stimuler des processus complexes, dont chacun présente des avantages pour la pratique sportive. On soulignera alors les spécificités des boosters de l’hormone de croissance, ceux de l’IGF ou de l’insuline et enfin les boosters de monoxyde de carbone.
Les boosters d’hormones de croissance
Produite par l’hypophyse, l’hormone de croissance est sécrétée par notre organisme tout au cours de notre existence. Pendant les premières années de la vie, l’hormone de croissance va permettre d’accroitre la masse musculaire et plus généralement la croissance de notre organisme. A partir de 20-25 ans, l’hormone de croissance jouera alors un rôle essentiel dans la régénération des cellules et notamment des muscles, tout en permettant d’accroitre la capacité à éliminer les graisses stockes par l’organisme.
Aussi, les boosters de cette hormone de croissance vont favoriser la croissance de la masse musculaire tout en améliorant l’élimination des graisses.
Les boosters d’ IGF
L’IGF et l’insuline sont essentiels au bon état et au bon fonctionnement de nos muscles notamment. Mais l’IGF détermine aussi en grande partie les effets anaboliques de l’hormone de croissance et avec les boosters d’IGF, il est alors possible d’optimiser la croissance de la masse musculaire.
Les boosters de Monoxyde d’Azote
Aussi dénommé oxyde nitrique, le Monoxyde d’Azote (NO), sécrété par les muscles, dispose d’une durée de vie ne dépassant les quelques secondes, rendant indispensable une création permanente. Puissant vasodilatateur, ce dernier va donc permettre, avec ces boosters, d’accroître l’oxygénation des cellules tout en stimulant efficacement l’irrigation musculaire et participer ainsi à l’amélioration de la résistance à l’effort (endurance)
Les hormones catabolisantes, des régulateurs au profit de l’organisme
A l’inverse l’anabolisme, le catabolisme se caractérise par une réduction de la masse musculaire en combinaison avec une hausse des graisses stockées par l’organisme et notamment dans les muscles. Aussi, les hormones catabolisantes participent de ce procédé et constituent donc de potentiels freins à la pratique d’activités sportives diverses et variées. Pour la pratique sportive, les hormones catabolisantes vont donc œuvre à empêcher la production de ces hormones, dont les effets sont contraires (baisse de la masse musculaire) à l’objectif recherché. Il s’agit donc essentiellement d’inhibiteurs.
Les inhibiteurs de Cortisol
Libérée en cas de stress, le cortisol, contrairement à l’adrénaline, connait une action longue et prolongée, d’autant plus que cette action est généralisée à l’ensemble de l’organisme. Aussi, les inhibiteurs de cortisol vont bloquer la production de cette hormone et ainsi empêcher les effets (hausse des graisses stockées) de cette dernière.
Les inhibiteurs de Myostatine
Protéine secrétée par l’organisme, la Myostatine limite la croissance musculaire. Aussi est-il avantageux de bloquer la sécrétion de cette substance grâce à ces inhibiteurs.
Les inhibiteurs de PTH
Parathormone ou hormone parathyroïdienne, la PTH agit principalement sur l’élimination du calcium dans le sang et rend ainsi l’oxygénation des cellules et des muscles plus lente. Pour contrer cet effet néfaste pour les sportifs, les inhibiteurs de PTH vont donc s’attaquer à limiter la production de cette protéine.
Les inhibiteurs des Cytokines
La complexité des Cytokines permet à ces dernières de favoriser le système immunitaire de manière générale au détriment des capacités de récupération et de résistance à l’effort (endurance). Les inhibiteurs des Cytokines seront donc bénéfiques aux sportifs.