L’hypertrophie et le développement musculaire

L’hypertrophie musculaire se caractérise par une augmentation du volume musculaire liée à une adaptation anatomique entraînée par l’alteration des muscles lors de l’entraînement. Ce qui signifie que plus on soumet son muscle à un stress important plus on le force à s’adapter et plus on le fera  grossir.Avec l’amélioration de la force, l’hypertrophie est l’objectif principal des pratiquants de la musculation.

Est-on tous égaux face au développement musculaire ?

Poser cette question revient à se demander si on est tous égaux face à un même programme de musculation ?

La réponse est non. Certains sportifs disposent d’un plus grand potentiel d’hypertrophie que les autres. Vos performances seront dictées en grande partie par vos prédispositions génétiques et votre morphologie.

C’est pourquoi les mésomorphes et les endomorphes auront plus de facilité que les ectomorphes à développer leur masse musculaire. Cela ne veut pas dire que les ectomorphes ne pourront jamais rivaliser avec un endo ou un méso. Ils auront juste besoin de plus de volonté, de plus de travail et de suivre une discipline plus stricte. Ce sont même en général ceux qui s’accroche le plus et qui fournisse le plus d’effort pendant leur séance.

La prise de masse musculaire est liée à la composition des muscles,  de la répartition des fibres à contraction rapide (plus grosse) et à contraction lente.

Qu’est ce qui fait grossir un muscles ?

Le muscle grossi à la suite d’un effort intense. Pour s’adapter à la surcharge, les fibres musculaires vont croîtrent proportionnellement à l’intensité de la charge qu’on leur à soumise. Et en se reconstruisant, les fibrilles vont augmenter en même temps que les filaments d’actine et de myosine les feront s’épaissir. Ainsi les fibres deviennent plus épaisses et les muscles plus volumineux.

Les différents types d’hypertrophies musculaire

C’est ce phénomène d’hypertrophie qui augmente le volume d’un muscle. Voici les principales :

L’hypertrophie du tissu conjonctif

C’est l’hypertrophie la plus longue à obtenir puisqu’elle peut prendre jusqu’à 5 fois plus de temps que la récupération musculaire. Pendant l’hypertrophie conjonctif, la structure des tendons et des ligaments est renforcées rendant les muscles plus solides.

L’hypertrophie fibrillaire

L’actine et la myosine constitue les fibrilles des muscles. Ce sont les éléments contractiles des muscles c’est à dire ceux qui vont permettre le rapprochement des tendons pour effectuer un mouvement.

L’hypertrophie fibrillaire peut-être décomposé. On trouve d’abord une augmentation du nombre de fibrilles grâce à la synthèse des protéines. Cet augmentation de fibrilles aura pour conséquence l’augmentation du volume musculaire.

Puis au bout de quelques semaines (5 à 8), on notera l’augmentation du nombre de sarcomères (unité fonctionnelles des fibrilles) ce qui aura pour conséquence l’amélioration de la force.

L’hypertrophie sarcoplasmique

Le sarcoplasme entour les fibres musculaires. Il contient les éléments favorisant la bonne contraction des fibrilles comme la myoglobine qui sert de réserve d’oxygène. On retrouve également les mitochondries permettant le maintient d’une bonne respiration cellulaire. Lorsque ces éléments se multiplient, le sarcoplasme voit son volume augmenter

L’hypertrophie mitochondriale

Citées plus haut, la mitochondire est considérée comme la centrale énergétique de la cellule car  c’est dans les mitochondries que l’énergie est récupérée sous forme d’ATP. Plus le sportif pratiquera une activité de type endurante donc aérobie, plus le volume mitochondirale augmentera.

Les autres facteurs qui influent sur le développement des muscles : L’amélioration de la vascularisation et la rétention de glycogène

Le développement du réseau capillaire est important pour tous les sportifs car il permet d’un côté d’éliminer plus facilement les déchets produit par le catabolisme comme l’acide lactique, et d’un autre côté de distribuer aux fibres musculaires l’oxygène dont il a besoin ainsi que les hormones et les nutriments nécessaire au renouvellement des organites comme les mitochondires par exemple.

L’intérêt est donc multiple, aussi bien pour l’athlète recherchant la congestion musculaire maximale mais également pour le sportif d’endurance pratiquant la course à pied par exemple et souhaitant améliorer sa condition cardiovasculaire.

La rétention de glycogène quand à elle permet de retenir l’eau dans les muscles. Le sportif recherchant la prise de masse aura tout intérêt à adopter un entraînement favorisant la production et la synthèse du glycogène pour voir son volume musculaire augmenter.

 

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À propos de Fabien

Fabien est le co-fondateur de la plateforme de coaching moncoach.com et de son blog s'adressant à tous les sportifs à la recherche de conseils et de motivation pour transformer leur apparence et améliorer leur condition physique.
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