Faire du sport, pour mener une vie saine, se dépasser, avoir la forme… Autant d’objectifs louables qui n’ont a priori aucun rapport avec la drogue. Pourtant, ces deux mondes se rencontrent un peu trop souvent, par le biais des compléments alimentaires.
En effet, la plupart sont acceptés et condiérés comme non-dopants. Ils peuvent aider à améliorer son alimentation et ses performances. Ils servent à limiter, voire combler les carences qui peuvent faire souffrir le sportif. Ces compléments ne sont pas recommandés pour des personnes saines, qui n’ont aucune carence. Une alimentation adaprée est la clé la plus spure vers la réussite. Boire, manger des fruits et légumes crus, des protéines en quantité suffisante et tout ira bien.
Toutefois, certains produits peuvent aider à gérer de façon ponctuelle certains manquent. C’est le cas, pour ne citer qu’eux, de :
– la spiruline, qui aide les muscles à se régénérer et se développer
– le maca, un anabolisant naturel non dopant
– le guarana, qui aide à éliminer les graisses, idéal pour un régime détox
– la garnitine, qui apporte des protéines à faible teneur en graisse
– le magnésium, pour les sportifs stressés et fatigués
– la ferritine, destinée à combler une anémie (carence en fer)
– le fructose, qui aide à gérer le stress
– le tryptophane, qui a une action calmante
Certaines géllules peuvent combiner plusieurs compléments pour augmenter les effets. On peut demander à son médecin et à son pharmacien de nous conseiller pour optimiser les effets. La plupart de ces compléments peuvent être remplacés par une consommation adéquate d’aliments qui contiennent ces éléments. Par exemple, le quinoa contient des protéines très facilement assimilables par les muscles. L’ail permet de faire baisser un début d’hypertension, aide à la récupération musculaire, et en gel, aide à soigner les tendinites. Le curcuma a un effet anti-inflammatoire. Le miel est un excellent apport de fructose. Il est recommandé de conseiller un diététicien après une prise de sang our faire lepoint sur son alimentation et la corriger si le besoin s’en fait sentir.
Attention, certains compléments dont nous allons parler maintenant peuvent être considérés comme dopants et seront détectés comme tels lors d’une compétition. Il existe plusieurs grandes familles de produits dopants :
– les stimulants, qui élimineront la sensation de fatigue et augmenteront la concentration
– les anabolisants, qui augmentent l’endurance et la vitesse de récupération
– les corticoïdes, qui relèvent le seuil de tolérance à la douleur
– les narcotiques, qui provoquent une sensation de bien être
– les bêta-bloquants, qui abaissent le rythme cardiaque
L’utilisation de ces produits est soumise à prescription médicale et entraîne de forts effets secondaires, de la fatigue chronique aux hallucinations, et pouvant aller jusqu’à la mort. De plus, leur utilisation est véritablement une insulte à la philosophie sportive.
Depuis le 14 juillet 2012, tout effet scientifique avéré doit être indiqué sur la notice. C’est le cas des produits dopants. Si l’emballage stipule que l’effet a été prouvé scientifiquement et a été validé par la Commission Européenne, il y a de fortes chances que le produit soit considéré comme dopant lors d’un contrôle.
La plupart des compléments vendus en grands magasin spécialisés dans le sport sont sûrs. Vous pouvez les consommer en toute confiance, mais ne placez pas trop d’espoir dans leurs effets. Dans les pharmacies, vous trouverez des produits plus adaptés et vendus avec des conseils d’utilisation sérieux. Evidemment, mieux vaut éviter d’acheter des produits de marques inconnus sur internet, qui pourrait contenir des produits illégaux, interdits et même dangereux. Le mieux est de fournir un effort régulier, d’être motivé et de bien manger.