Qu’il s’inscrive dans un programme bien précis ou qu’il soit suivi dans le but exclusif de perdre du poids, le régime modifie en profondeur nos habitudes alimentaires. Quel que soit le type de régime adopté, ces modifications doivent être choisies et définies en fonction des spécificités et des besoins de chacun des individus. Seule cette personnalisation peut aider à rendre le régime choisi le plus efficace possible. Néanmoins dans la majorité des cas, les régimes impliquent l’apparition de troubles divers et variés, qui peuvent remettre en cause l’objectif poursuivi. Aussi est-il essentiel de connaitre ces perturbations fréquentes afin de pouvoir y remédier le plus rapidement possible et ainsi éviter l’effet yo-yo, caractéristique du suivi d’un grand nombre d’entre-eux.
Le métabolisme a une mémoire, prenons en soin
La dépense calorique est compensée par notre alimentation, et c’est en apportant moins de calories à notre organisme que ce nous dépensons, que nous perdons du poids. Notre métabolisme (respirer, digérer, uriner, réguler sa température,…) reste, dans une grande partie des cas, la principale dépense calorique de notre métabolisme.
Chez une femme et un homme adulte, menant une vie sédentaire, la dépense calorique liée au métabolisme est estimée à environ respectivement 1500 et 2000 calories. Aussi, si la baisse de l’apport calorique proposée par le régime est trop forte, notre organisme va avoir tendance à réduire au maximum ses dépenses caloriques. Le métabolisme va ainsi être réduit et les dépenses énergétiques seront alors inférieures à ce qu’elles étaient.
Cette baisse du métabolisme sera durable, même lorsque nous abandonnerons le régime, ce qui conduira inévitablement à une dégradation du déséquilibre apport-dépenses et donc à une reprise de poids rapide.
Les graisses, un allié masqué et pourtant utile
Une grande partie des régimes se propose de limiter au maximum l’apport en graisses, afin de favoriser la perte de poids. Cependant, même si la distinction entre les « ‘mauvaises » et les « bonnes graisses » sont désormais aussi bien assimilé qu’entre le bon et le mauvais cholestérol, toutes les graisses sont utiles dans des quantités infimes à l’organisme.
Indispensable à la bonne irrigation de notre organisme et à la sécrétion de certaines hormones et renforçant notre système cardio-vasculaire, les graisses sont également nécessaires à la croissance musculaire. Aussi est-il essentiel de ne pas les supprimer totalement de notre alimentation.
L’appétit, un régulateur naturel
En modifiant nos habitudes alimentaires, les régimes impliquent aussi un dérèglement de notre régulateur naturel qu’est l’appétit. Si il est normal de ressentit plus fréquemment cet appétit lors du suivi d’un régime, cette augmentation peut néanmoins devenir rapidement handicapante, mobilisant nos pensées et nous conduisant au grignotage, dont les conséquences sont diamétralement opposées à l’objectif initial (perte de poids). D’autre part, cette sensation en induit une seconde, qui va nous conduire, lorsque l’heure du repas est arrivé, à manger jusqu’à satiété et donc en trop grande quantité.
La perte de poids, un objectif à préciser
Si la perte de poids reste l’objectif principal de votre régime, encore faut-il préciser que vous cherchez alors à perdre de la masse grasse, en d’autres termes de la graisse. Si la perte se fait au détriment de vos muscles, l’objectif ne sera pas ni durable ni satisfaisant, d’autant plus i vous l’avez choisi dans le cadre d’un programme d’entrainement. Aussi faudra-t-il allier une activité physique régulière afin de faire croire votre masse musculaire tout en perdant votre masse grasse. En outre, la perte de masse maigre muscles et masse osseuse) participe à la baisse de votre métabolisme, qui, comme on l’a vu, est une source de prise de poids.
L’équilibre sous toutes ces formes, la clé du succès
En fait, les régimes se doivent de conserver les multiples équilibres d’une alimentation saine, notamment en ce qui concerne l’acidité et l’alcalinité de notre organisme. Dans un grand nombre de cas, cet équilibre est rompu par les changements de comportements alimentaires, induisant des conséquences plus ou moins graves. Un déséquilibre acido-basique est souvent source d’un affaiblissement général de l’organisme, accompagné d’une baisse de notre métabolisme et une multiplication des inflammations de toutes sortes.
Les régimes et l’activité physique, une combinaison précise et minutieuse
Si les régimes peuvent être source de déséquilibres divers et variés, notre organisme les ressent dans toutes ses cellules, à commencer par les muscles. Ainsi, un régime peut causer une déshydratation même minime de l’organisme, engendrant un accroissement des traumatismes musculaires de toute sorte. De même, une carence en potassium sera à l’origine de contractions et de douleurs musculaires. Ces troubles musculaires, liés directement aux régimes, sont d’autant plus graves si vous avez choisi de suivre ce régime dans le cadre d’un programme d’entrainement sportif, notamment en ce qui concerne la musculation et le fitness.